Mange-disque : retour sur le jouet le plus populaire des années 1960

Mange-disque : retour sur le jouet le plus populaire des années 1960

Avez-vous connu le Penny ? Rappelez-vous, dans les années 1960, les tourne-disques étaient à leur apogée, les jukebox envahissaient les bars ou les cafés américains et le temps était au rock’n’roll et au jazz. Mais dans toute cette folie, les enfants n’avaient pas de quoi profiter de leurs musiques préférées. C’est dans cette problématique qu’est apparu le mange-disque, un électrophone à la fois portable, abordable et résistant, capable de lire des disques 45 tours. En effet, celui-ci possédait une poignée pour pouvoir être transporté n’importe où. Il suffisait d’insérer le disque dans la fente pour commencer la lecture, et d’appuyer sur un simple bouton pour l’éjecter. Rien à voir avec les platines vinyles dont nous avions l’habitude !

 Imaginé pour les plus jeunes, l’appareil coûtait entre 60 et 80 euros selon les modèles. Pour comparaison, le prix d’une platine vinyle tournait autour des 1000 euros à l’époque. Les mange-disques étaient fabriqués en Acrylonitrile Butadiène Styrène (ABS), une matière rigide, légère et possédant une très bonne tenue aux chocs. Malheureusement, l’appareil n’était compatible qu’avec les disques vinyles de 45 tours, plus petit que les vinyles 33 tours.

Le Penny, un succès incroyable

Le plus connu des mange-disques est très certainement le Penny, un appareil créé en 1972 par la marque de jouet française Lansay. Avec son design à l’italienne, l’entreprise aura vendus des millions d’exemplaires aux enfants du monde entier, qui pourront désormais écouter leurs chansons favorites sans problème. En 1998, la société française sortira le premier mange-CD, conscient de l’évolution du marché de la musique. Cette version modernisée aura un succès moindre, Sony ayant révolutionné à son tour le marché avec ses Walkman, puis en 2001, Apple enfoncera définitivement le clou avec son iPod, succès planétaire et initiateur d’une nouvelle ère.